Les centres de retention italiens. Enfermement des étrangers et dénonciation des nouveaux crimes de paix - Sciences Po Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Chantiers politiques Année : 2004

Les centres de retention italiens. Enfermement des étrangers et dénonciation des nouveaux crimes de paix

Résumé

La question de la rétention administrative des immigrés clandestins est depuis une dizaine d'années au centre d'un débat public transnational (à l'audience variable selon les pays et les moments considérés) qui a ressuscité la critique des institutions totales comme structures d'oppression politique et de déshumanisation des individus qu'elles prennent en charge. Cette forme de dénonciation qui, durant les années 1970, s'attaqua avant tout aux systèmes asilaire et pénitentiaire1, s'applique aujourd'hui à l'archipel des quelques 250 centres de réclusion2 où l'Union Européenne confine les étrangers arrêtés sans titre de séjour. Ainsi, il s'agit de décrire ici les spécificités de la situation italienne en termes d'enfermement des sans-­papiers en présentant tout d'abord les étapes successives qui ont mené à l'organisation actuelle des Centres de permanence temporaire et d'accueil (CPTA), puis en rendant compte des répertoires et des registres de la protestation contre ces derniers (...).

Domaines

Sociologie
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Dates et versions

hal-01020049 , version 1 (07-07-2014)

Identifiants

Citer

Bruno Cousin, Tommaso Vitale. Les centres de retention italiens. Enfermement des étrangers et dénonciation des nouveaux crimes de paix. Chantiers politiques, 2004, 2, pp.27-32. ⟨hal-01020049⟩
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