A propos des identifications nationale et européenne : retour sur le caractère politique de leur antagonisme
Abstract
A défaut d'être capable de prédire l'avenir, on peut toujours regarder ce qu'il en aujourd'hui : à quoi ressemble le sentiment d'appartenance à l'Europe qui s'est développé jusqu'ici ? A quelle source emprunte-il ? De quelle nature tend-il à être : plutôt exclusif et rigide, mais cohésif, comme tend à l'être le sentiment national ? Ou plutôt flexible et ouvert, comme certains l'espèrent d'un attachement construit pour dépasser l'Etat-nation et ses pulsions xénophobes ? Autrement dit, quel est le ressort du sentiment d'appartenance à l'Europe qu'on a vu se développer ces dernières années : une identification conservatrice, au secours des nations européennes prises dans la tourmente de la mondialisation ; ou bien l'ouverture de l'écrin national, la poursuite de la dynamique de " mobilisation cognitive " mise en évidence dans les années 60 par Inglehart ?
Domains
Political science
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