Résumé : Le Front national n’a cessé, depuis le milieu des années 1980, de renforcer son emprise électorale jusqu’au climax de l’élection présidentielle de 2002. Le déclin engagé à partir de l’élection présidentielle de 2007 fut d’autant plus surprenant. Les élections régionales puis cantonales de 2010 et 2011, à leur tour, ont montré la
capacité du Front national à revenir dans le jeu électoral. Quid de 2012 ? Assiste-t-on à une renaissance de l’électorat frontiste ? Les six vagues d’intentions de vote de Présidoscopie nous dévoilent que Marine Le Pen reste en position d’outsider.